13 déc. 2011 - 21:21
Le compte-rendu présenté lundi par Navi Pillay devant le Conseil de sécurité marque peut-être un tournant dans la crise syrienne. Dans ce document de cinq pages, la haut-commissaire aux droits de l'homme décrit une "politique systématique" de tirs à balles réelles, détentions, tortures et viols par les forces de sécurité syrienne.
UN Photo/Paulo Filgueiras
Navi Pillay estime que le bilan de la répression dépasse désormais les 5.000 morts et recommande au Conseil de sécurité de saisir la Cour pénale internationale.
Précision : les services de Navi Pillay n'ont pas été autorisés par le gouvernement syrien à se rendre en Syrie et se sont appuyés sur le témoignage de 233 déserteurs de l'armée syrienne qui ont fuit dans les pays voisins. Une méthode dénoncée par l'ambassadeur syrien à l'ONU, Bashar Ja'afari, comme "partiale" et "injuste".