01 avr. 2012 - 22:37
Les moments les plus savoureux dans la vie d'un correspondant à l'ONU ce sont les "off", les causeries micro éteint pendant lesquelles les diplomates peuvent parler en toute franchise de ce se qui passe en coulisses. Cette semaine, pas moins de trois briefings "off the record" figuraient sur mon agenda.
Un ambassadeur avec des journalistes au Delegates Lounge, en 1950. UN Photo/MB
Dans une instance comme l'ONU où les correspondants de presse sont abreuvés de communiqués officiels insipides et "d'éléments de language" millimétrés par les capitales, le "off" agit comme un mot magique et libératoire. C'est sous le sceau de l'anonymat que surgissent les analyses les plus brillantes, les commentaires les plus mordants.
Par exemple, nombre de diplomates doutent des chances de succès de la médiation de Kofi Annan en Syrie :